Sunday, December 16, 2007

Du trame au drâme...

Subway New-Yorkais...On y est, C'est à l'ancienne, dynamique, en mouvement...ça grouille, se presse et s'enlasse. Des breakdanceurs, sur la tête et sans les mains envoient leurs bonnes vibes aux jazzmen qui mystifient old school l'électricité sans pareille de New-York la souterraine. Tout a le goût d'authentique, de vécu mais certainement pas de déjà vu...Mêmes si on a été abreuvé de films sur New-York, on saisit le caractère vraiment sincère de la ville, dans son élégante négligeance...Des murs à la peinture craquelante, des imperfections idéales sur les jointures de ce bric à brac autrefois clinquant...C'est chiquement stylé une ville qui se laisse vivre, ça me fait penser à une chambre d'enfants avec tous les jouets en vrac plutôt que dans des boîtes...D'une paire de rollers des 80's, on enchaîne sur la peluche à l'oeil manquant et à l'autre rafistollé avec un bouton de chemise...Rafraîchissant de voir qu'on peut vivre et laisser vivre en gardant une chambre d'enfant polisson comme réseau de transport quotidien...Enfants urbains qui ne rénovent que leur sourire et remodèlent leur terrain de jeux par les pas d'aujourd'ui et de demain, le souffle de leurs vies ou envies, ces mains qui touchent, et ces atômes qui s'embrasent...Allez mon New-York kids file dans ta chambre ! Il y fait bon s'amuser...Des grilles traumatisées par l'infortune destinée de se faire le messager d'un cauchemar mais rassurées et rassurantes par l'espoir qu'elles libèrent...Ces grilles emprisonnent les idées noires pour faire grâce à ce que l'humain a de plus beau en lui : Ce léger souffle d'électricité qui parcourt le corps et parle au nom de la larme qu'il a faît naître...On est humain que par la parole de nos sens...Les miens m'ont électrisés la zone encéphalique du trauma, poursuivant par l'annihilation du parce que répondant à un hypothétique pourquoi, et me laissant définitivement dans la désolante incompréhension des grands mots et grandes idéologies...On est rien à cause des môts de certains, de l'incroyable bordel des têtes qui pensent et doivent se définir et s'identifier dans une implaquable notion de comparaison, de rapport et de mesure. fondamentale liste de ce qu'on est pour incendier ceux qu'on hait. Extrême liste d'un Middle East ennemi qu'ami jadis on a nourri : C'est comme une mosaïque de nos erreurs, nos prétentions identitaires à l'aigreur manichéenne, mais l'électricité de cette grille ne fait qu'inviter, ceux cités, à éviter le sens de nos perversités. J'adore les grilles surtout celles qui libèrent...
Ground Zero...Des touristes se photographient souriants devant ce qui est devenue une sorte d'attraction sensationnelle...C'est à se demander si nos mémoires vives le sont toujours autant. Je ne prétends pas dresser un jugement de valeur car même des rires à un enterrement sont quelque part un des mystères du socialement admissible. Toutefois, j'admets naïvement croire qu'il y a d'autres lieux pour exprimer ce que j'appellerai son indifférence imbécile...
Après l'émotion, et la folie de l'incompréhension, j'ai été submergé par l'incroyable activité qui règne en ce lieu et symbolise l'expression courageuse de la dignité de tout un peuple...respect.Sculpture qui était visible dans l'enceinte des tours jumelles... Une flamme se fait un éternel ambassadeur du devoir de mémoire...

2 comments:

Anonymous said...

Exactement ça... j'adore! c'est tout ce que je ressens et tellement bien écrit en plus. euh... "tomber en Amour de NYC" ça se dit??? ;-)

Julie d'Ailleurs said...

ca se vit surtout ! ;D